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En l'espace de trois mois, plus de 200.000 personnes ont retrouvé un travail en France. Le chômage est retombé sous les niveaux enregistrés avant la crise sanitaire.

Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A, sans aucune activité, baisse très légèrement en France, de 0,4 % au premier trimestre de cette année 2021, selon les chiffres publiés ce mardi par le ministère du Travail. Sur un an, une augmentation de 6,3% a été enregistrée.

Le gouvernement vient de dévoiler ses nouvelles mesures dans le cadre de la réforme de l’assurance-chômage. Les règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi vont être durcies à partir du 1er juillet. Plus de 800.000 personnes sont susceptibles de subir une baisse des sommes octroyées par Pôle emploi.

Une partie importante de la population potentiellement active est exclue du marché du travail. Peut-on la réinsérer ou faut-il se contenter de lui venir en aide via des prestations sociales ? Un choix de société.

Alors que le nombre de chômeurs de catégorie A a une nouvelle fois diminué au mois de novembre, et ce pour le troisième mois consécutif, cette bonne nouvelle sur le marché de l'emploi ne doit pas faire oublier les chiffres de l'ensemble du quinquennat de François Hollande, et notamment la situation des chômeurs de longue durée.

Selon une étude américaine, indépendamment des compétences et de l'expérience, la mention "chômage de longue durée" est interprétée comme un signal négatif par les employeurs et explique les difficultés d'accès à l'emploi des personnes concernées.

Si le mois de janvier 2015 est porteur de bonnes nouvelles sur le front de l’emploi, l’attention doit désormais se porter sur les 43.3% de chômeurs qui forment les bataillons du chômage de longue durée. Une catégorie exclue du marché de l’emploi.

Le ministre du Travail François Rebsamen ne s'attendait pas pour le mois d'avril "à une amélioration immédiate, pas non plus à une aggravation significative" des chiffres du chômage.